Dans l’univers de la musique, il a été établi un record du monde de la carrière la plus longue qui soit. Et c’est une femme qui le détenait, Jane Little. Son histoire est passionnante et prouve, s’il en faut, que le grand âge n’est pas un empêchement à la pratique de la musique.

Jane Little

Evidemment, lorsqu’on est dans un âge avancé, plusieurs affections risquent de survenir, ce qui va ralentir plus ou moins sérieusement la pratique. Des pathologies telles que la maladie de Parkinson, la sclérose en plaque, les maladies rhumatismales et neurologiques représentent un frein à une carrière musicale, cela va de soi. Cependant, l’exemple de Jane Little montre qu’il est tout à fait possible de se livrer à sa carrière et à sa passion, même très âgé.

Un petit retour en arrière

Comment a commencé la carrière de Jane Little ? Elle a été de tout temps contrebassiste au sein de l’Atlanta Symphony, mais de son aveu, ce n’était pas l’instrument de son rêve. Elle, elle a rêvé jouer de la clarinette, son premier amour, ou du violon, d’ailleurs, sa mère en jouait en tant qu’accompagnatrice. Malheureusement, impossible d’en avoir un à la maison, crise financière oblige. Et puis, l’orchestre de son école avait besoin d’une contrebasse, alors, il a bien fallu qu’elle apprenne, avec toute l’énergie qu’elle possédait. En 1945, elle participe donc à l’Orchestre jeune d’Atlanta, orchestre qui deviendra 2 ans plus tard l’Orchestre Symphonique d’Atlanta et puis orchestre professionnel. Depuis, elle en est la contrebassiste et tout au long de ces années, elle a joué sous la direction de 4 chefs d’orchestre différents et avec des chefs d’orchestre invités tels que Aaron Copland, Igor Stravinsky, James Levine, Leopold Stokowski, Sir John Barbirolli et Pierre Monteux.

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