Lorsque vous entendez une altération dans la musique, cela peut vouloir dire différentes choses. Tout d’abord, il peut s’agir de modifier la hauteur originale d’une note, c’est-à-dire de la rendre plus basse ou plus haute. Ensuite, dans certaines situations, une altération représente aussi la nouvelle note ainsi changée. Enfin, sur la partition, une altération désigne le symbole qui indique la modification. C’est ce dernier sens que l’on entend le plus souvent lorsqu’on aborde ce sujet. Mais, à quoi servent vraiment ces altérations ?
Quelles sont les importances des altérations ?
Comme une figure indiquant la modification de la hauteur d’une note, l’altération est placée sur la ligne ou dans l’interligne de la note qu’elle affecte, et à sa gauche. Ces indications sont en effet utilisées pour diminuer ou augmenter le son des notes d’un ou plusieurs demi-tons. La présence d’un dièse signifie souvent qu’il faut élever la note d’un demi-ton. Par contre, le bémol veut dire que cette note doit être abaissée. En ce qui concerne le double dièse, cela informe qu’il faut élever la note de deux demi-tons. Pour le double bémol, il est utilisé pour abaisser la note de deux demi-tons. Et pour terminer, le bécarre indique qu’il faut annuler l’effet du bémol ou du dièse.
A propos de l’altération constituant l’armure
Il y a ce qu’on appelle les altérations constitutives qui forment l’armure ou l’armature. Elles auront des conséquences sur toutes les notes de nom identique et quelle que soit la hauteur de leur portée. Ce ne sont pas comme les altérations accidentelles, car celles constitutives ont des conséquences valables pour la durée de la portée. L’armure doit donc être étendue de portée en portée. En effet, l’altération constitutive joue également un rôle actif dans la détermination de la tonalité de la pièce. Mais, il est aussi parfois nécessaire de modifier le ton d’une œuvre. Ce changement d’armure annule évidemment les effets de l’armure précédente.